Mes chers amis, voici à nos portes une Nouvelle Année Liturgique. Et comme d’habitude, ce qui est normal, c’est le « Temps de l’Avent » qui arrive en premier. Que signifie « Avent » ? Ne cherchez pas en vain dans les phrases qui viennent la signification. Cherchons de préférence la place que nous allons accorder à ce temps dans nos activités. A quoi cela sert-il ? C’est difficile de savoir, mais le plus simple c’est de voir le sens de ce « Temps fort » dans notre vie d’aujourd’hui. Pour cela, proposons-nous une démarche en trois étapes.

Tout d’abord, « une mise en route », comme il est dit dans les textes de la première semaine : « venez, montons à la montagne du Seigneur, au temple du Dieu de Jacob, il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers (Is 2, 3) ». Pour marcher sur les chemins de Dieu, il nous est demandé d’ « être prêts (Mt 24, 44) », c’est-à-dire, être capables d’aller où Dieu nous envoie pour accomplir sa volonté, car « il ne suffit pas de me dire : Seigneur, Seigneur ! Pour entrer dans le Royaume des cieux ; il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux (Mt 7, 21) ». Pour la première semaine de l’Avent, la volonté de Dieu nous invite à nous tourner vers les personnes que nous avons du mal à aimer, supporter et accepter, pour les regarder avec bienveillance.

Ensuite, un chemin à ne pas éviter c’est « le chemin de la réconciliation ». Il a été question de prendre les chemins du Seigneur pour la 1 ère semaine. Maintenant, pour la 2ème semaine, il nous est dit : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est proche ; préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route (Mt 3, 2-3) ». Nous sommes devenus acteurs. Le chemin à aplanir est le dialogue, le contact, la communication à rétablir ou établir avec un proche, un collègue, un confrère ou quelqu’un d’autre pour que le Seigneur puisse traverser facilement de l’un à l’autre. Ce chemin peut-être aussi, la reprise de certaines pratiques religieuses pour que la vie de Dieu puisse traverser les chemins de nos vies.

Enfin, « être l’instrument du Christ ». En effet, le Christ est celui pour qui nous sommes tous des messagers. La 3ème semaine de l’Avent, nous entendrons cette parole : « Voici que j ‘envoie mon messager en avant de toi, pour qu ‘il prépare le chemin devant toi (Mt 11, 10) ». Nous nous dirons : si les autres n’entendent pas la voix de Dieu, c’est, sans doute, parce que nous ne parlons assez de lui et en son nom ; si les autres ne voient pas Dieu, c’est, peut-être, parce qu’il n’est guère visible en nous ; si les autres ne trouvent pas le secours de Dieu, c’est, sans doute, parce que nous restons un peu loin d’eux.

Bon Temps de l’Avent à chacun et à chacune !